Vous cherchez un appartement à louer à Montréal ? Bonne chance : la demande explose, les loyers montent… et les arnaques de logement se multiplient. Faux propriétaires, annonces trop belles pour être vraies, dépôts illégaux : chaque année, des centaines de locataires se font avoir.
Pourquoi les arnaques de logement explosent à Montréal ?
- Marché en tension : taux d’inoccupation < 2 % (source SCHL).
- Étudiants et nouveaux arrivants vulnérables : ils veulent un logement vite, parfois sans connaître les règles locales.
- Internet : beaucoup d’annonces circulent sur Facebook, Marketplace, Kijiji… mais sans vérification.
Résultat : les fraudeurs en profitent, et certains locataires perdent des centaines, voire des milliers de dollars avant même d’avoir mis un pied dans leur appartement.
Dans cet article, on décortique les arnaques de location les plus courantes à Montréal, et surtout, on vous donne 7 conseils concrets pour sécuriser votre recherche en 2025.
Les arnaques de logement les plus courantes à Montréal
1. Le faux propriétaire
Une personne prétend être le proprio, vous fait visiter (ou envoie des photos) et exige un dépôt. Vous payez… mais elle n’a jamais eu le droit de louer cet appart.
2. L’annonce “trop belle pour être vraie”
Un 4 ½ rénové à 900 $ à deux pas du Plateau ? Méfiance. Les loyers moyens sont publics : si ça paraît irréaliste, c’est souvent une arnaque.
3. Le dépôt illégal
Au Québec, les dépôts de garantie sont interdits (art. 1904 C.c.Q.). Le proprio ne peut exiger que le premier mois de loyer d’avance. Un “dépôt de clés” ou “dépôt ménage” est illégal.
4. Le bail fantôme
Vous signez un document non conforme, qui n’est pas le formulaire officiel du TAL (Tribunal administratif du logement). Dans ce cas, vos droits ne sont pas protégés.
5. La sous-location abusive
Un locataire sous-loue plus cher que son propre loyer (interdit depuis la Loi 31). Vous payez trop cher et risquez de perdre le logement si le propriétaire découvre la fraude.
6. L’arnaque “à distance”
Le pseudo proprio est “à l’étranger” → il demande un virement pour “réserver le logement”. Une fois payé, il disparaît.
7. Les visites “piège”
On vous presse : “il y a 10 autres candidats, décidez tout de suite et payez maintenant”. Un propriétaire sérieux vous donnera un délai.
Nos 7 conseils pour éviter les arnaques de logement à Montréal
1. Vérifiez toujours le bail
Au Québec, le bail doit être le formulaire officiel du TAL. S’il n’y est pas, fuyez.
2. Refusez tout dépôt illégal
Seul le premier mois de loyer peut être exigé d’avance. Rien d’autre.
3. Méfiez-vous des prix trop bas
Comparez avec les loyers moyens :
- 3 ½ → 1 200 $–1 600 $
- 4 ½ → 1 600 $–2 200 $
Un prix largement inférieur = alerte.
4. Rencontrez en personne
Évitez de payer avant d’avoir visité et rencontré le propriétaire. Et exigez une pièce d’identité si vous signez.
5. Vérifiez la propriété
Demandez une preuve : compte de taxes municipales, numéro de lot. Si la personne rechigne, méfiance.
6. Utilisez les canaux sécurisés
Passez par des gestionnaires fiables (comme Gestion 1984) → logements vérifiés, baux conformes, zéro surprise.
7. Fiez-vous à votre instinct
Pression pour payer ? Refus de montrer des documents ? Photos trop parfaites ? → arrêtez tout.
Comment reconnaître une annonce frauduleuse en un coup d’œil
Certaines arnaques se repèrent rapidement… si vous savez quoi chercher. Une annonce de logement frauduleuse à Montréal a souvent ces caractéristiques :
- Des photos trop parfaites, parfois volées sur Airbnb ou Pinterest.
- Un loyer largement en dessous de la moyenne du marché.
- Des fautes d’orthographe ou une traduction maladroite (souvent copiée-collée).
- Un propriétaire qui insiste pour un paiement immédiat «pour réserver».
Astuce : comparez toujours les photos avec une recherche Google Images inversée. Si elles apparaissent sur plusieurs sites, c’est suspect.
Les erreurs à éviter absolument quand vous cherchez un logement
Pour éviter une fraude de location au Québec, il ne suffit pas de connaître les lois : il faut aussi rester pragmatique.
- Ne jamais envoyer d’argent avant d’avoir signé un bail officiel du TAL.
- Ne pas se précipiter : si on vous presse pour payer, c’est un drapeau rouge.
- Ne pas négliger la visite en personne : même si vous arrivez de l’étranger, tentez de déléguer la visite à un proche sur place.
ATTENTION : Beaucoup d’arnaques ciblent précisément les nouveaux arrivants qui veulent “réserver à distance”. Prenez le temps, même si ça demande un effort supplémentaire.
Pourquoi passer par un gestionnaire reconnu change tout
Le meilleur moyen de sécuriser votre recherche de logement à Montréal, c’est encore de réduire le risque à la source. En passant par un gestionnaire reconnu comme Gestion 1984, vous évitez :
- Les dépôts illégaux.
- Les faux baux.
- Les visites pressées ou douteuses.
En clair, vous gagnez du temps, de la sérénité et éliminez 90 % des risques d’arnaques.